Cayha, coeur de Iop (Refusé)

Petite fille née au clair de la lune, est en soit un cœur de fortune.
Je ne suis personne, née de personne, nulle part, jamais je n’ai existée, et jamais je n’existerais.
Je suis une disciple de Iop, fille de Perséphone, née sur l’ile la plus glaciale du monde des douze, avec le cœur aussi ardent que la braise, qui pourra faire fondre la glace la plus froide qu’il soit.
L’odeur du sang écarlate me faisait sentir aussi vivante que jamais, leurs supplices dessinaient un sourire franc sur mon visage. Jamais je n’ai été aussi heureuse que lors d’une traque, d’une exécution, d’une mort aussi belle que sauvage.
Je laissais toujours une signature sur ma victime, un croissant de lune. Comme pour prévenir les autres de mon imminente arrivée.
Je jouais à un jeu avec ma proie, je leur offrais toujours le temps de fuir, de se cacher. Mais jamais, du grand jamais, je ne leur donnais le luxe de m’échapper.
Le jour de ma naissance, ma mère m’a enterrée vivante. Elle a tentée de tuer la honte qu’elle avait mise au monde. Sauf que les parasites sont ceux qui survivent le plus longtemps dans cet enfer aux allures angéliques.  
J’ai été sauvée par une vieille femme au dos courbé, du nom de Perséphone.
Ses yeux étaient d’un bleu profond, triste et fatigué. Je l’ai toujours aimée, je la considérais comme ma mère. Mais ses jours étaient comptés.
Elle s’est éteinte en même temps que ma 16ème bougie. Avant de partir, elle avait prononcé ces mots : ‘Soit sage.’
Que voulait-elle dire par là ? Savait-elle qui étais-je vraiment ?
Je l’ai secouée avec acharnement, je lui avais hurlée de ne pas m’abandonner, que j’allais sombrer sans elle. Et c’est arrivé. Ce n’était pas de sa faute, elle avait toujours fait tout son possible. Mais elle n’a pas pu vaincre la faucheuse pour sauver mon âme de sa noyade.
Les premiers jours, j’étais loin de moi-même, loin du monde réel. Je commençais à délirer. A la voir dans tous les recoins de la maison. Je lui parlais, et elle me répondait.
Les jours d’après, je ne pouvais plus, non, je ne voulais plus, ouvrir mes yeux et affronter la réalité. Je me laissais mourir à petit feu. Je me sentais en paix.
Ce n’est qu’après quelques mois, quand quelqu’un avait sonné à la porte, que je m’étais tirée de mon hibernation.
Lorsque je me suis réveillée, je titubais partout en essayant d’approcher la porte. Mes muscles hurlaient de douleur, ma tête était elle-même aussi lourde que tous mes os.
Une fois la porte ouverte, ce fut mon cœur, qui était sur le point d’exploser.
Je l’ai reconnu, ce monstrueux visage. Je savais que c’était celle qui m’avait laissée mourir le jour même de ma naissance.
Elle était maigre, sale. Elle m’inspirait que la haine et la douleur.
Elle m’a demandé si je n’avais pas du pain à lui prêter, qu’elle en avait besoin pour nourrir sa famille affamée.
J’ai acceptée, je lui ai apportée un panier garnis de pains périmés et de viandes séchées. Et je lui ai même proposée de l’accompagner.
Elle habitait une charmante petite cabane dissimulée dans les bois gelés.
Elle avait deux jeunes filles Iop, belles comme le jour. Elles me ressemblaient. C’étaient mes petites sœurs.
Une fois la porte fermée, j’ai repeins tout leur intérieur de leur propre sang.
Je lisais l’incompréhension sur leurs visages, et ça me réjouissait.
Après m’être occupée de mes petites sœurs. Je me suis rapprochée de ma mère, en lui soufflant mon nom, et c’était la première fois depuis des mois, que j’ai souris.
J’ai gravée un croissant de lune sur leurs fronts. Comme pour montrer à nuit, qu’elles lui appartenaient désormais.  
Depuis ce jour, c’était presque devenu une tradition. Chaque demi-lune, je sortais chasser mon gibier humain.
Ce n’étaient jamais de simples personnes, avec leur simple vie et leur simple famille.
Je chassais les rats de la société, les monstres qui avaient causés le malheur de plusieurs personnes innocentes.
J’étais moi-même devenue une sorte de monstre qui tentait de se racheter en tuant encore et encore.
Une nuit, lors de ma traque habituelle, j’ai rencontré un petit garçon. Il était seul malgré l’heure avancée. Je lui ai demandée son nom. Il n’en avait pas. Je l’ai pris par la main, et nous avons marché droit devant nous. Plus tard, j’ai appris qu’il était orphelin comme moi.
Je l’ai ramenée dans mon logis, je l’ai nourris et habillé. Je le serrais très fort contre mon cœur. Il était glacé jusqu’aux os.
Il est resté avec moi durant des années. Je l’ai appelé Kalle. C’était un garçon calme, très sage. C’était ma bouée de secourt.
Depuis notre rencontre, mes traques se sont vues diminués, jusqu’à totalement disparaitre.
Je ne suis devenue qu’une simple mère aimant son enfant plus que tout au monde. Jusqu’à ce jour.
Il faisait beau, le temps nous souriait. On se promenait dans la neige, on riait à n’en plus finir. C’était le bonheur.
Une famille s’approcha, une ombre m’a recouvert le visage. La femme pleurait, Kalle ne riait plus. Il s’était figé comme un ancien Craqueboule.
C’était sa mère, Kalle avait fui la maison il y a des années. Ils désespéraient, ne le trouvaient nulle part. C’était son enfant, pas le mien.
Je lui ai dit au revoir, je n’ai pas versée une larme cette nuit-là, je n’ai pas recommencée à traquer.
Cet enfant m’a sauvé malgré lui. J’étais qu’une âme errante par le passé, nourrie de vengeance et de rancœur. Je suis enfin devenue quelqu’un grâce à ce petit Crâ.
Je pouvais lui rendre visite autant de fois que je le voulais. Mais je n’allais pas abuser de cette offre. Je savais qu’ils avaient besoin de se reconstruire après tant d’années.
Et moi j’avais besoin de me construire à partir d’une base solide, et cette fois, dans le bon sens.
J’ai recommencée les traques, mais uniquement celles qui sont officielles. C’était devenu un besoin vital.
Je me suis mise à couper du bois, ça me permettait de me défouler et de gagner mon pain.
J’aidais les jeunes enfants à avancer dans ce monde cruel.
J’avais du sang sur les mains, ça ne s’effacera jamais. Mais ça fait partie de moi, une partie sombre, tapie dans un coin de mon esprit.
J’ai décidée de prendre un nouveau départ, d’intégrer une nouvelle famille. De créer de nouveaux liens. D’apprendre à aimer. Et j’espère qu’un jour, cette famille, ce sera vous.

En ce qui concerne de mes motivations, je ne peux qu’en citer quelques une, mais elles sont forgées d’acier.
(Je viens de revenir après une très longue pause, j’ai fait mes recherches sur les guildes actuelles de Ménalt aussi via « google », et les résultats m’ont poussé à postuler chez vous malgré mon bas niveau)
-Premièrement, vous m’avez tout l’air d’une guilde mature, ce que je ne trouverais pas en intégrant tout simplement une guilde via le canal ‘recrutement’ du jeu.
-Deuxièmement, dans les candidatures précédentes, les candidats vous décrivent comme une grande « famille », ce mot est aussi employé par vous-même. Et c’est exactement ce que je recherche.
-Troisièmement, vous ne semblez pas être une nouvelle guilde, les années passées sont la preuve vivante que votre guilde est bien soudée et non faite d’un jeu de cartes.



IRL
Je m'appelle Adèle, j'ai 22 ans & j'habite en Belgique.
Je suis d'origine Russe/Coréenne, et bilingue Russe/Français.
Je fais des études de langues à l'université de Mons.
Je suis une grande fan de la culture japonaise, de sa nourriture et des mangas! Mon plus grand rêve, serait de visiter le Japon!
J'ai commencée à jouer Dofus en 2008, j'ai arrêtée après un certain temps, et je viens de reprendre mon compte. Par nostalgie? Je ne sais pas.
A l'époque de mes 14 ans, je m'intéressais déjà au RP, je n'en suis pas une grande experte, mais je me débrouille pas mal :')
Je ne suis qu'une Iopette de cercle 101 après ma longue pause, mais je compte vite me rattraper. Je sais que le niveau minimum est bien plus élevé. Et je suppose que sur ce point vous allez me refuser. Mais qui ne tente rien, n'a rien! Et j'espère vraiment, un jour, de faire partie intégrante de votre grande famille!
Fin IRL

J'ai lue & j'accepte le règlement.

Hello

J'apprécie l'originalité de ta candidature et ton écriture est très plaisante. Il est vrai que l'on manque de présence féminine chez Chaos cependant écrire "J'ai lue & j'accepte le règlement." ne suffit pas, il faut aussi l'appliquer.


Ton niveau est bien bas en effet mais ça encore je peux passer outre, au final c'est ton soucis car tu ne pourras pas participer aux quelques activités qui nous occupent. Le réel soucis avec une candidature qui sort des sentiers comme la tienne c'est que nous avons des attentes et tu ne les comblent pas.

Si tu avais en effet lu le règlement, tu n'aurais pas raté la partie si dessous.

Le lien de deux candidatures:

Il est vrai que Kate colle avec toi, enfin, colle avec Adèle. Mais rien que deux prénoms différents moi ça me chiffonne. Ensuite dans la présentation il est écrit "Moi , ou si vous préférez Léa" donc cette Léa aurait écrit ce RP qui ressemble fortement à celui que tu nous présente. C'est vraiment étrange comme histoire.

J'attend avec impatience ce que tu as à nous dire avant que cette candidature soit soumise au vote. 

SherlArk Holmes

Bonsoir, 

Malheureusement pour toi cette histoire de prénoms va surement jouer en ta défaveur. Il n'existe pas de moyen simple pour nous prouver qui tu es vraiment et à ton avis, ça en vaut vraiment le coup ? 

Merci pour tes motivations, ajoute les à ta candidature pour tes prochains lecteurs. 

Ark

Salut et bienvenue sur notre forum, nous parlons de ta candidature en interne mais sache d'avance que que c'est quasiment sûr que ça ne passera pas à cause du level, on a un level minimum et c'est vraiment pas pour rien ! En tout cas notre fan de RP est en vacance, il aurait peut être aimé ce genre de candid.

Bonjour,
C'était une connerie de ma part de postuler ici.
Je vais vous évitez cet effort, vous pouvez clôturer la candidature directement.
Je vous souhaite à tous un très bon jeu.

Cayha


J'ai effacée mes liens, vous comprendrez certainement pourquoi.

C'est loin d'être un effort.

Bon jeu.